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mercredi 30 mai 2012

Projet XVIIIème: les bijoux

Ca s'appelle mettre la charrue avant les boeufs, hihihi.
Profitant de VRAIES grandes plages de temps libre (vacances hors de la maison), j'ai réalisé durant les vacance de Février les bijoux pour accompagner ma tenue.

Quelques sources d'inspiration: les colliers dits "à l'esclavage", le film The Duchess, les auto-portraits d'Elisabeth Vigée-Lebrun (encore?! ben oui, elle est incontournable pour cette période...)

Voici mon interprétation: un collier en perles et camée, dont la forme est inspirée des colliers à l'esclavage, et des boucles d'oreilles dormeuses (pas histo, à l'époque elles étaient plutôt montées en girandole, mais je n'ai trouvé que ça comme monture...) directement copiées sur E. V-L.

Fabrication du collier:

1) mes premiers pas avec l'araldite!
*J'ai fixé le camée à fond gris (taille moyenne) dans un support ovale simple à 4 griffes et bords droits, puis j'ai collé ce support dans un autre support de grande taille cette fois, celui qui a le noeud au sommet et la "dentelle" de métal tout autour.
J'ai ensuite enfilé les petites perles blanches sur un fil cablé pour plus de facilité d'assemblage et plus de solidité de l'ensemble (mon fil cablé fait 2 fois le tour complet dans les perles) et j'ai collé cette "couronne" de perles dans l'espace vide entre le camée et les bords du grand support.
J'ai ensuite réalisé de grands anneaux ovales pour suspendre les trois perles gouttes grises au bas du camée.
*J'ai également collé les pastilles de pâte de verre au centre des fleurs métalliques.
* Puis j'ai laissé le tout sécher gentiment 24 heures...

2) montage:

* J'ai enfilé un morceau de fil cablé dans les anneaux souhaités du motif central, plié ce fil en deux et enfilé d'abord une perle à écraser (sans la serrer) puis mes premières grandes perles dessus jusqu'à la longueur désirée.


J'ai croisé les  deux extrémités du fil cablé dans un anneau de la fleur de métal et repassé les deux brins dans toute les perles pour venir le recroiser dans l'anneau de départ et repasser une dernière fois dans la perle à écraser et la plupart des perles blanches.

Il est temps de serrer la perle à écraser , et voilà un motif semi-rigide (il y a 4 à 6 brins de fil cablé dans chaque perle) et plutôt solide!
Le tout a été multiplié par 4, évidemment...

* Le même procédé a été utilisé pour la seconde partie, en plaçant cette fois 3 perles à écraser à l'autre extrémité (en dernier, donc) juste avant de croiser les brins dans le fermoir.
Procédé qui a été multiplié par 6, cette fois (et c'était loooooong)!


Fabrication des boucles d'oreilles:

Petit problème technique: mes supports pour les pastilles en pâte de verre ne comportaient qu'un seul anneau...

J'ai donc dû truander un peu pour arriver au résultat voulu.
* Fixation des pastilles dans les supports (en même temps que les travaux de collage du collier) et 24h de séchage.
* Raccordement du support des pastilles aux montures dormeuses, au moyen d'un anneau ouvert simple.
* Fabrication de l'anneau large et raccordement de la perle goutte grise à l'entre-deux vieil argent
* Puis feintage à mort à base d'anneaux de longueurs différentes, en arrière plan, pour que l'entre-deux arrive juste sous la pastille et ne se retrouve pas de profil! L'entre-deux est donc fixé directement sur la monture de BO, et la pastille repose juste devant et de ce fait est mobile (l'effet est étrange mais pas inintéressant, ça bouge et ça fait des reflets au moindre mouvement ...)


Fournitures utilisées:
* Fil cablé gris, perles à écraser vieil argent, perles gouttes gris pâle et entre-deux vieil argent de Perles&Co; * 1 Camée fond bleu-gris (existe aussi à fond noir ou rose), 2 supports argentés, 4 pastilles en pâtes de verre gris violacé, perles blanches (1 mesure de petites et 2 louches de moyennes), anneaux ouverts, 1 fermoir à 3 anneaux, 1 paire de boucles d'oreilles dormeuses à motif feuille, 2 grands motifs entre-deux "fleurs" argentés de la Droguerie (boutique de Nantes)

* une pince plate (magasin de bricolage), un kit d'araldite (au supermarché du coin), et bôôôôôôcoup de temps et de patience...




lundi 10 octobre 2011

Le tissage aux cartes pour les nuls (1): un savoir faire ancestral



A l'occasion de mes recherches pour le projet de bliaut du XIXème siècle, j'ai découvert un peu d'histoire du tissu: les couleurs et la teinture, les étoffes, les fibres employées et le tissage.

Les magasins de tissus dans ma campagne étant fort pauvres en mercerie, je n'ai pas trouvé de galon convenable pour réaliser la ceinture et l'ornementation des manches... j'ai donc décidé de me lancer dans le tissage aux cartes, une technique à laportée de tout un chacun, et qui remonte au moins à l'antiquité, semble-t-il.

Le principe même est enfantin, c'est celui de tout tissage: des fils de chaîne et un fil de trame.
La mise en oeuvre n'est pas tellement plus compliquée, elle demande un tout petit peu d'entraînement pour gérer différents paramètres (la tension des fils, la création des motifs), et le coût matériel est ...nul!


J'ai été bien aidée dans ma découverte de cette technique par les différents posts du forum de la joieuse aiguille, le blog de perline la tisserande, des videos sur youtube... mais nulle part un tutoriel qui permette de s'y mettre de A jusqu'à Z, en démarrant à la création du matos de base, que des petits bouts d'infos morcelés à collecter de-ci de-là.

Donc, si ça peut aider, je vous propose de faire ici un tuto "pour les nuls", pas 100% historique (sur un marché de rencontre médiévale, vous vous feriez jeter, lol), mais garanti 100% système D!

Alors si vous voulez vous lancer, suivez les liens:

- fournitures et  fabrication du matériel
- enfilage des cartes
- installation du "métier"
- le tissage proprement dit
- boulettes, plantages et crise de nerfs
- créer ses propres motifs à la main
- guntram