vendredi 23 novembre 2012

Ecolo-récup-créa-cadeau!

Bonjour, bonjour!

Belle journée, n'est-ce pas? il fait gris, il fait froid, il pleut... Donc aujourd'hui pas de balade à la pause de midi, mais un petit tour sur le web à la recherches de tutos pour les créas de mon premier colis NSP.

A detour d'une page, j'ai atterri sur le blog de Clémentine la Mandarine: une créatrice comme je les aime, qui récupère les fonds de tiroirs et autres objets mis au rebut pour les réincarner dans une créa toute neuve et unique.

Quelques exemples (photos tirées de son blog):



 









Ce qui m'a donné envie de partager cette adresse avec vous? Outre le fait que j'apprécie la démarche de recyclage, et les créations qu'elle fait, c'est surtout parce qu'il y a un BON PLAN!!!!
Clémentine propose sur son site des échanges, du troc mais pas n'importe lequel: vous raclez vos fonds de cartons, boîtes à boutons, tiroirs plein de bricolos inutiles, vous les lui envoyez et en échange vous recevez un BON d'ACHAT valable sur toute sa boutique Green Glam. Echange de bons procédés, esprit de partage, ça fait plaisir de lire ce genre d'initiatives...

Alors je vois que vous trépignez d'impatience, c'est où? c'est où?
Eh bien c'est là: échange matériaux récup contre bons d'achat
Et pour les conditions d'utilisation des dits bons d'achats, qui soit dit en passant sont exemplaires de solidarité et totalement dépourvus d'esprit bassement mercantile, c'est ici

Sympa, non?


mercredi 31 octobre 2012

Recette de sorcière: les yeux de crapaud!

Tremblez, pauvres mortels, voici venir l'heure des sorcières, des esprits et des vampires!!!!

Envie de pimenter un peu votre distribution de bonbons ce soir, ou de passer un bon moment avec vos enfants en atelier cuisine?
Voici une petite recette ultra simple, que j'ai vu faire par mon titou il y a quelques années, en stage de vacances de Toussaint: les yeux de crapaud!


Cette recette est ultra simple, et réalisable dès 2-3 ans, avec l'aide d'un adulte. Avec un peu de mise en scene pour l'ambiance (déguisement de sorcière, chaudron, bocaux avec des trucs louches qui baignent dedans, chat noir facultatif mais recommandé), vous allez faire un tabac!

Ingrédients:
- des litchis en boîte
- une grappe de raisin blanc  moyens ou gros
- une grappe de raisin noir à petits grains ou des bonbons noirs en forme de billes (maletesers, kitkat balls, dragibus noir etc...)

Comment faire:
 égoutter les litchis
laver le raisin et détacher autant de grains que vous avez de litchis
fendre la partie supérieure des grains de raisin blanc en croix, avec un petit couteau
 fourrer chaque grain de raisin blanc d'un petit grain de raisin ou bonbon noir pour former l'iris et la pupille
 fourrer chaque litchi (globe oculaire) d'un grain de raisin blanc avec bonbon (iris et pupille)
 disposer dans un chaudron de sorcière ou piquer les yeux sur des cure-dents et planter tous les cure-dents dans une citrouille

Et voilou! Effet déguebeurk glauque garanti, mais c'est plutôt bon à déguster, mmmmh, un bon oeil de crapaud tendre et juteux...
Bon appétit!!

NB1: on peut aussi éviter l'étape avec les raisins noirs/bonbons et se contenter de fourrer les litchis avec le raisin blanc ou remplacer le raisin blanc par du noir... l'effet visuel est tout aussi réussi.
NB2:  avec des litchis frais, ça peut marcher aussi, mais c'est beaucoup plus compliqué: il faut enlever les noyaux sans fendre le litchi... avec un dénoyauteur peut-être? résultat pas garanti! (en plus, c'est pas encore la saison des litchis...)

dimanche 16 septembre 2012

Projet XVIIIème: les dessous (3)

Tant qu'à faire un costume (et pas un déguisement) bien construit, autant le faire à fond...
Me voici donc lancée dans la fabrication d'une "chemise", sous-entendu une chemise de dessous.
Cette pièce de sous-vêtement a été le fondement de toute garde-robe féminine du Moyen-Âge jusqu'au début du XXème siècle. Elle a un but essentiellement utilitaire, à savoir de protéger les vêtements de dessus de la "crasse" du corps: le commun des mortels possédait relativement peu de tenues "de dessus", celles des classes aisées étaient en tissus fragiles (soieries), et ornementés de broderies, pierreries etc..., et dans le siècle qui nous intéresse, le XVIIIème, le vêtement venant directement par-dessus la chemise est le corps baleiné, accessoire fort peu lavable et à protéger pour le faire durer.

Pour le fun, une petite vidéo de l'épreuve d'habillage d'une dame à la fin du XVIIIème siècle:


Le patron de la chemise au XVIIIème est sensiblement le même que depuis le Moyen-Âge: coupe droite devant et dos (2 rectangles), manches droites aussi (2 autres rectangles), et des goussets sous les bras (2 losanges) et sur les côtés (2 triangles) pour l'aisance; le même patron que le bliaut en somme (sauf que le bliaut est d'un seul tenant avec un trou pour la tête, ici devant et dos sont séparés.
Petite entorse à l'historicité, il me semble que l'encolure XVIIIème est plus arrondie, alors que j'ai décidé de ne pas me compliquer la vie et de faire un décolleté en carré (plus antérieur); je comptais sur la coulisse pour arrondir la chose, c'est raté, mais c'est pas grave, ce vêtement sera de toute manière caché.
Idem pour mon ruban, pour le moment il est bleu marine (ruban de récup acheté une misère chez Emmaüs), car je n'avais pas de ruban blanc assez long et étroit, je le changerai à l'occasion.
La robe ne m'a donc rien coûté du tout, car tout est issu de mon stock, le ruban, et le tissu, un drap blanc de grand-mère reçu en héritage: une vraie merveille à porter, il est tissé serré, dans une fibre assez fine, il a un tombé de folie et est très "frais", mais froissable à vue d'oeil:  je le soupçonne de ne pas être 100% coton mais de comporter une part de lin... j'ai utilisé les lisères et les ourlets du drap pour m'épargner de la couture, et coupé tout le reste aux ciseaux cranteurs, et ça ne bouge pas d'un poil!! Un vrai bonheur!

Photo de la robe repassée avant pose de la coulisse et du lien, et refroissée après couture mais finie:

 


Voilà donc les fondations presque terminées, et le corps semi-baleiné est en bonne voie... J'envisage également de me faire un second jupon, pour porter sous le rayé qui a tendance à être trèèèès transparent; j'ai justement fait une razzia de draps blancs anciens à 1€ lors de la braderie d'Emmaüs pour faire mes toiles, l'un d'entre eux pourrait bien finir en jupon!

vendredi 14 septembre 2012

Projet XVIIIème: les dessous (2)


Ca fait un petit moment que les fondations sont prêtes mais je ne les avais pas encore partagées ici.
Cette partie a été la plus rapide et la plus aisée de tout le projet, en moins d'un après-midi le tout était bouclé!

Outre le corps semi-baleiné, les fondations de ma robe chemise reposeront essentiellement sur un jupon pour donner un peu de tenue au voile de coton, et un "cul-de-Paris" ou "bourrelet", en gros un petit coussin en forme de croissant posé sur les fesses pour donner un peu de relief.

LE COUSSIN: 


Le bourrelet a été fait un peu au pif: mesure d'une hanche à l'autre, tracé du croissant et découpe dans deux épaisseurs de vieux drap, assemblage, bourrage avec des vieux collants filés et des chutes de tissus diverses (vous savez, tous les petits bouts agaçants qui restent après un ouvrage, trop grand pour se résoudre à les jeter, des fois que ça serve, mais trop petits pour être vraiment utiles), fermeture et montage sur un ruban à nouer à la taille.


Idéalement, le ruban devrait venir croiser devant et être noué derrière, pour éviter que le coussin glisse, tourne ou pendouille, mais j'ai découvert ça après... le mien est donc noué sur le nombril.

LE JUPON:


Pour le jupon, j'ai suivi le tuto du blog de koshka, en anglais mais très simple à comprendre grâce aux photos.
Le patron étant simplissime, (deux rectangles de la largeur du tissu!), l'ensemble découpe-épinglage-couture des plis-assemblage m'a pris une grosse demi-heure! Le fait d'avoir un tissu rayé m'a honnêtement grandement facilité la tâche, au lieu de me battre avec ma règle, j'ai juste compté les rayures pour avoir des plis réguliers et bien répartis...

Quelques photos du making of:

un panneau prêt à être piqué
épinglage des plis



les plis de devant,
fixés par une piqûre verticale de 10cm
pour rester en forme,
 et deux piqûres horizontales à  la taille.
les plis du dos,
maintenus seulement par 3 piqûres horizontales
pour pouvoir s'ouvrir librement selon le volume
(avec ou sans bourrelet)
de face, avec coussin:
ça manque un peu de volume sur les hanches?
Et voilà le résultat:


De profil, sans coussin:
fesse plate!

De profil, avec coussin:
le coussin est noué trop haut sur la fesse,
c'est aussi à ça que sert le nouage croisé
pour pouvoir le placer bas sans qu'il se sauve...



jeudi 13 septembre 2012

Projet XVIIIème : le corps baleiné (4)



Je suis partie avec dans mes valises tous les morceaux du corps coupés mais "indépendants"... Pour rappel, voici les tissus que j'emploie pour cette création: une toile d'ameublement très épaisse, écrue, en guise de coutil, et pour ceux qui suivent le blog, vous aurez reconnu le taffetas floqué utilisé pour doubler les manches du bliaut!


Vacances obligent, le travail a avancé bien lentement car je n’avais pas ma machine avec moi… Ce sera donc un corps cousu « à l’ancienne » c’est-à-dire tout à la main ! (sauf les œillets, faut pas pousser, hein, quand même !)







Voici une courte avancée, peu gourmande en temps mais bien satisfaisante : les pièces du tissu extérieur et de la toile sont assemblées, coutures ouvertes, ça commence à vraiment ressembler à quelques chose (moins à l'envers, mais bon...):



Sur le chemin du retour, j'ai épinglé en place le ruban de satin qui va à la fois renforcer les couture d'assemblage et masquer les défauts de raccords des motifs (pour un premier corset, j'ai déjà veillé à la symétrie des motifs sur les pans droite/gauche et ce ne fut pas une mince affaire, pour les raccords on verra au suivant!). Ces rubans sont désormais piqués, le résultat est très satisfaisant, mais j'hésite à conserver ou non les deux du milieu (qui restent seulement bâtis pour le moment)...






Projet XVIIIème : le corps semi-baleiné (3)


Aaaaalors, et cette toile ? Eh bien pour une toute première, c’est une franche réussite !! Les repères des lignes de taille et poitrine coincident presque partout, les bretelles sont assez longues pour être attachées devant (épinglées pour le moment), et l’essayage est concluant : ni trop grand ni trop petit, youpiiii !
Les vilaines photos nettes juste épinglé sur Germaine :


 

Sur la bête, lacé sans puis avec baleines:



Il y a quelques défauts mineurs : le laçage dos est aisément bord à bord au niveau de la taille, et les baleines de devant rebiquent sur le gradubidou… il va donc falloir tailler dans le lard (du corset, pas de la dame)! Mais l’effet « remodelant » des baleines est déjà visible à l’œil nu, c’est épatant…

Il est temps maintenant de démonter la toile et d'attaquer les choses sérieuses: la découpe du tissu et le montage du corps "pour de vrai"!

mercredi 29 août 2012

Projet XVIIIème : le corps semi-baleiné (2)


Dans un objectif d’investissement minimal pour cette expérimentation maximale, j’ai donc acquis le livre suivant :
Il contient à la fois le patron de la robe chemise, celui d’un corps baleiné (entièrement), et bien d’autres jolies choses de toutes périodes…
Voici la planche originale de Leloir, dont est tiré le patron du livre :

ETAPE N°1 : L’agrandissement a été fait à la main, selon plusieurs méthodes trouvées sur le net… tracer les carreaux sur la photocopie du livre agrandie à un format A4 a été une partie de plaisir. Le référencement de tous les petits points et les calculs pour passer des centimètres aux inches, fastidieux mais fastoche !L’affaire s’est corsée quand j’ai dû reproduire mon quadrillage en taille réelle sur une grande feuille (du vieux papier peint) : non seulement c’est long à faire, mais en plus, j’ai foiré mes angles droits, malgré la règle ET l’équerre conjuguées, screugneugneu…
Le A4 quadrillé, et la feuille de mesures sur le quadrillage taille réelle  

Et tadam !
Ce n’est que bien après que j’ai découvert l’existence de ce site qui propose tous types de feuilles quadrillées à imprimer ! bon, ce sera pour la prochaine fois…

ETAPE N°2 : Comme il s’agit d’un patron historique du XVIIIème, il faut le mettre à mesures… la planche de Leloir ne comporte aucune indication des mensuration de la dame à qui ce corps était destiné. La première chose à faire a donc été de déterminer (un peu au pif) l’emplacement des lignes de poitrine, de taille et de hanches… Bon taille c’est facile, c’est à priori le point le plus étroit de chaque pièce ; poitrine, vu les décolletés de l’époque et l’effet « push-up » produit par ce type de corset, j’en ai déduit que la ligne de poitrine passait quasi à ras du bord supérieur (j’ai laissé une simple marge de 1 à 2 cm, pour le principe de ne pas montrer les aréoles, ce qui est ridicule car ces corps ses portent exclusivement par-dessus une chemise) ; ligne de hanches, il n’y en a pas, les corps de cette fin de siècle finissent assez haut, et les « tassettes »  (les espèces de bords découpés dans le bas du corset) démarrent quasi à la taille).
Comme je m’y attendais, j’ai du rajouter des centimètres au tour de poitrine (un peu) et au tour de taille (beaucoup) ; par contre, à ma grande surprise, dessous de poitrine et hauteur de buste correspondent parfaitement aux mesures du patron d’origine !
Une fois le patron tracé et découpé, il faut passer à la toile

mardi 28 août 2012

Projet XVIIIème : le corps semi-baleiné (1)


Mes sources d’inspiration pour le corps semi-baleiné, pêle-mêle :

LES PATRONS
marquise.de
marquise.de 
costumersmanifesto 














 americanduchess
















LES CORPS HISTORIQUES



musée du costume de Bath
1770
1760-70


LES  BLOGGUEUSES ET BOUTIQUES

1780
par Augustintytär
style 1740-60, sans bretelles



modèle 1780 selon Norah Waugh
Et l’excellentissime tuto de Fubuki pour Couture Urbaine.

Avec tout ça, ça donne envie de se lancer, non ?